Voyage

Camper au Québec

Et c’est parti pour de nouvelles suggestions de séjours au Québec !

Oh joie ! Hier soir (18 mai 2021), François Legault a annoncé un programme d’assouplissement des mesures sanitaires. Fin juin, si tout se passe bien, la plupart des régions passeront au vert. Nous pourrons enfin sortir de notre zone et voyager librement au Québec.

Les amoureux du grand air et de road trips à petit budget, pourraient tenter le camping cette année. Il faut dire que le Québec s’y prête totalement. Cette province offre des sites naturels phénoménaux : sommets; falaises; plages; forêts; lacs, etc. Ces grands espaces, souvent spectaculaires, vont ravir vos envies de découverte et d’immersion en pleine nature.

Bonne nouvelle, vous aimez votre confort et faire la fête ? Il y en a pour tous les goûts ! Au Québec l’offre est très diversifiée que ce soit à propos des lieux et du type d’hébergement. Dans cet article, je vais surtout évoquer le camping en tente mais vous pouvez très bien opter pour un prêt-à-camper (roulotte, chalet, yourtes, etc.) ou pour la location d’un camping car.

I. Les différentes façons de camper au Québec

A. Les parcs provinciaux et nationaux

Au Québec il existe 24 parcs provinciaux gérés par la SEPAQ (La Société des établissements de plein air du Québec) une société administrée par le Gouvernement québécois. Et 3 parcs nationaux gérés par Parcs Canada relevant du Gouvernement canadien.

La SEPAQ et Parc Canada ont pour mission de protéger ce patrimoine naturel de la pollution humaine et la l’exploitation industrielle. Ils se doivent également de le rendre accessible dans le cadre de programmes de découverte à faible impact. C’est pourquoi il vous est possible de camper dans ces parcs sous la condition de respecter un règlement visant à protéger la faune et la flore.

N’hésitez pas à visiter leur site web. Vous pourrez y choisir votre destination et votre emplacement. D’ailleurs sachez que les prix pour un emplacement simple débutent à 20 $/jour ! Mais si faire du camping en tente vous semble trop rustique vous pourrez y sélectionner d’autres types d’hébergement.

B. Les campings privés

Les campings privés sont tous différents que ce soit à propos de leurs services et de leur emplacement. Mais il peuvent parfois offrir plus d’infrastructures de loisirs et sont souvent plus animés. Par exemple, les parcs provinciaux et nationaux imposent un couvre-feu car ils ont pour mission de préserver la qualité de vie de la faune. Alors si vous êtes plus #TeamFêtards, ce type de campings vous conviendrait mieux. Vous pourriez profiter de leurs concerts, restaurants-bars, glissades d’eau et autres aires de jeux.

C. Camper chez des particuliers

Sur Airbnb, des particuliers offrent leur terrain en location pour que vous puissiez y camper. Comme il n’y a souvent aucun service offert sur place, ce type d’hébergement peut surtout être intéressant pour faire un arrêt lors d’un roadtrip. Il reste que cela me semble plus pratique pour les campeurs en roulotte ou en camping-car.

D. Le camping sauvage

Sachez qu’il est aussi possible de faire du camping sauvage au Québec sous certaines conditions. Par exemple, vous ne pouvez le faire que sur des territoires dits publics. Bon il n’existe pas de cartes répertoriant ces terres, mais certaines régions et îles ont officiellement interdit le camping sauvage. Pour obtenir plus d’information sur ce sujet, consultez le site quebec.ca.

II. L’équipement à prévoir

Ci-dessous, vous trouverez MA liste non exhaustive pour survivre séjourner au camping. Mais, je vous l’accorde, il est tout à fait possible de s’en sortir avec moins. Je vous vois venir les MacGyver : Moi je m’en sors très bien avec mon opinel et un bout de corde

Sachez aussi qu’il est possible de louer son matériel de camping. Je n’ai jamais utilisé ce type de service, donc je vais vous laisser fouiller sur Google.

A. Sommeil et confort

  • Une tente : lorsque vous choisissez votre tente, pensez aux intempéries et au nombre de personnes qui y séjourneront. Surprise ! Il arrivera parfois qu’il pleuve et que vous soyez donc obligés de passer du temps sous cette tente. Ou que vous ayez besoin d’un peu d’intimité pour vous changer. Il serait bon aussi de prévoir une extension pour préparer vos repas et manger par exemple. En gros, la tente 2 secondes c’est cool pour les couples ou les personnes en solo.
  • Une bâche : je vous conseille d’en disposer une sous votre tente. Cela permet de la préserver d’un sol abrasif et de protéger votre équipement de l’humidité.
  • Un maillet : un outil indispensable pour monter votre tente. Il servira a planter vos piquets.
  • Des matelas, oreillers et des sacs de couchage adaptés à la température lors de votre séjour.
  • Un kit de réparation pour vos matelas ou la tente.
  • Lampes torches : une puissante pourrait être utile surtout la nuit (vous verrez plus bas pourquoi), une lampe à disposer sur votre table à manger et une de poche pour, par exemple, aller aux toilettes la nuit.
  • Des chaises et une table pliables.
  • Une veste imperméable.
  • Des vêtements adaptés à la saison et aux activités que vous souhaitez pratiquer. D’ailleurs, même si vous campez en été, pensez à mettre dans votre valise deux trois vêtements chauds (pantalon, pull, grosses paires de chaussettes). Les nuits peuvent être fraiches à certains endroits (en s’en reparle plus bas !).

B. Cuisine

  • Du matériel pour faire la cuisine : des ustensiles, une casserole, une poêle, un réchaud et sa bonbonne, etc.
  • De la vaisselle et des ustensiles : dont un ouvre-boîte, des ciseaux, un tire-bouchon, un couteau qui coupe bien, des tupperwares, des verres, des bols, des assiettes et bien entendu une batterie de couteaux-fourchettes-cuillères.
  • Nécessaire pour faire la vaisselle : pensez à vous munir d’une grande bassine pour y nettoyer et ranger votre vaisselle. Des torchons, une éponge et du liquide vaisselle biodégradable.
  • De l’aluminium, des sacs réutilisables et des sacs poubelles. Lors que vous utilisez un sac poubelle, conservez le dans votre coffre de voiture ou jetez le aux endroits indiqués par votre camping. Laissez trainer des ordures c’est risquer d’attirer des animaux sauvages, de polluer et de perturber voire d’intoxiquer la faune et la flore.
  • Un réservoir à eau.
  • Une glacière que vous réapprovisionnerez avec de la glace achetée au dépanneur ou à l’accueil du camping.
  • De quoi faire du feu : vous pourrez acheter du bois sur place.

C. Hygiène et santé

  • Une trousse à pharmacie : tylenol, crème solaire, anti-moustique, tire-tiques, eau saline, arnica, désinfectant, compresses stériles, bandages et rouleau de ruban adhésif, etc.
  • Des pièces de 25 sous, 1 et 2 dollars pour payer vos douches.
  • Une balayette et une pelle pour nettoyer la tente.
  • Du papier toilette.
  • Le nécessaire pour vous laver et vous sécher : savon et shampooing biodégradables et claquettes (gougounes) pour la douche.
  • Une bassine, de la lessive biodégradable et une corde pour étendre votre linge.

Bien entendu, libre à vous d’apporter tout autres équipements tels que des vélos, raquettes de tennis and co !

III. Mon camping au Québec

J’adore le camping et j’en ai fait toute mon enfance avec ma famille ! C’est de cette manière que j’ai découvert les régions de France, mais aussi que j’ai nourri mon amour pour la nature et la découverte. Bon, mon frère et moi on se frittaient souvent avec nos parents concernant le type de camping où nous allions séjourner. Eux préféraient le calme et l’immersion en pleine nature. Nous on réclamait des campings type  « Club Med ». Bah ouais, nous on voulait faire la fiesta, on voulait de l’animation, des glissades d’eau et une foule d’amis à rencontrer. Compromis oblige, on divisait les vacances en deux pour que tout le monde soit ravis. Mais j’en garde de très beaux souvenirs.

Depuis que je suis au Canada, j’ai campé trois fois. Deux fois au Québec et une autre lors d’un road trip qui nous a mené jusque sur l’île du Prince Édouard (un voyage dont je vous parlerai une autre fois). Comme indiqué plus haut, au Québec, il existe plusieurs façons de camper. Pour ma part, j’ai choisis celle qui me semblait la plus pratique et économique. La tente ! De plus, je n’ai séjourné que dans des parcs nationaux. Car, tels que mes parents à mon âge, lorsque je fais du camping je recherche la solitude une certaine connexion avec la nature.

A. Le camping du parc national de Plaisance

Le parc national de Plaisance est géré par la SEPAQ et se situe en Outaouais au bord de la rivière des Outaouais. Nous y sommes rendus avec un couple d’amis accompagnés de leur jeune enfant et avons séjourné sur des emplacements acollés. Une sorte d’enclave encerclée par des champs de hautes herbes. Elles chantaient avec le vent ce qui créait une atmosphère paisible. En journée des tondeuses à gazon marmottes nous rendaient visite et le soir autour du feu, nous assistions aux bals de lucioles. Cet emplacement était proche des commodités, de la piscine et de son aire de jeu. Il faut faire attention à ça lorsque vous sélectionnez votre emplacement. Par exemple, il est embêtant en pleine nuit de devoir marcher longtemps pour aller au petit coin. C’est des coups à se monter la tête et sursauter au moindre bruit. Pire, préférer ne pas y aller pour finalement ne pas dormir de la nuit…

Ce parc est vraiment sympa pour faire du vélo, de la randonnée, de la pêche et du canoé. De plus, plusieurs ateliers y sont offerts pour vous faire découvrir la faune et la flore. À savoir, c’est un coin à tortues et vous pourrez certainement en croiser.

B. Le camping du parc national du Lac Témiscouata

Ce parc national est situé dans la région du Bas-Saint-Laurent et fait parti du réseau de la SEPAQ. Le camping est situé entre la forêt et le lac Témiscouata qui serait issu de la fonte de glaciers. Vous pourrez y faire de la randonnée, du canoë, de la pêche, du vélo et d’autres activités nautiques.

Pour la petite histoire, le premier soir, nous sommes arrivés à la tombée de la nuit. À peine avions-nous déballé notre matériel qu’il a commencé à PLEUVOIR ! Et bien entendu, nous n’avions jamais monté cette tente… Vous voyez le tableau ? Des Pierre Richard se débattant avec de la toile et des piquets en pleine nuit ! Heureusement, mon chum m’avait conseillé de prendre notre puissante lampe torche. Bon elle a certainement éclairé tout le voisinage mais ça nous a sauvé la vida. Bref, pensez à votre heure d’arrivée surtout si vous devez monter votre tente !

C. Le camping du parc national du Fjord-du-Saguenay

Le parc national du Fjord-du-Saguenay est situé dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dans la partie L’équipement à prévoir, je vous disais qu’il fallait apporter du matériel adapté à la saison. J’ai ajouté également que même si vous campiez en été, il ne fallait pas oublier de prévoir des affaires chaudes. Et bien, durant ce séjour sachez que j’étais bien ravie d’avoir pris mon gilet à grosses mailles. En effet, les nuits y sont fraiches et en fin de saison estivale elles peuvent tomber à – 6°. Ça fait mal, très mal !

Concernant les activités à faire, ce sont les randonnées que j’ai adorées. Le Fjord est juste magnifique à contempler lors de balades. Il existe même des plages avec comme paysages des chaines de montagnes. Vous pourrez également y faire des croisières, de la via ferrata, du kayak, de la voile, de la pêche, de l’escalade, etc.

Par contre, faites attention lorsque vous sélectionnez votre emplacement. Le camping se divise en deux secteurs et ceux-ci sont situés sur les rives opposées de la rivière Saguenay. Chaque rive propose des activités différentes, donc si certaines vous intéressent plus que d’autres réservez en conséquence. Car si jamais vous vouliez rejoindre l’autre rive vous aurez du chemin a faire (genre 2 h minimum de trajet).


Et voici que ce termine cet article ! Je sais vous mais moi ça m’a donné envie de repartir à l’aventure toute cette histoire.

Alors, vous êtes tentés ? (ok j’arrête)

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