Travail

Trouver un travail

Pour commencer, je vais faire le point sur quelque chose qui me semble important a souligner:

Le Canada n’est plus (vraiment) l’Eldorado de l’emploi.

Quoi on nous aurait menti ? Pas tout a fait.

Depuis plusieurs années le Canada encourage l’immigration et des vagues se sont succédées. Le problème est que ces nouveaux résidents se sont agglutinés (comme moi) aux mêmes endroits…. Les grandes villes. Alors oui il y a de l’emploi, mais plus dans les coins déserts excentrés.

Par contre, sachez que certains emplois sont très recherchés. Alors si vous êtes chauffeur de poids-lourds, un professionnel dans le bâtiment, ingénieur  en domaines confondus, vous êtes issus des métiers scientifiques ou de l’artisanat venez tenter votre chance. Vous êtes attendus !

Mais pour les masos acharnés comme moi qui cherchent un job en marketing sur Montréal, il n’y a plus que le réseautage. Ici 80% des offres du marché ne sont pas publiées et l’information se transmet de bouche à oreille.

  • Vous êtes venus avec un visa temporaire (PVT, JP) ? Tachez d’être tenaces, persévérants et courageux car il est encore plus difficile pour vous de trouver du travail. En effet, les employeurs sont frileux d’investir sur des personnes susceptibles de quitter le pays du jour au lendemain;
  • Avant de partir sollicitez votre entourage (famille, amis, collègues, voisins, etc.). Vous serez surpris de l’étendu de votre réseau ! Et sur place, ne perdez pas de temps et organisez des rencontres avec ces contacts
  • Élargissez votre cercle de connaissances avec les 5 à 7 ou les 7 à 8. Bien entendu je vous vois venir, il s’agit de rencontres professionnelles hein ! C’est un exercice plutôt délicat, surtout pour les grands timides. Mais se présenter peut également être formateur en vue de prochains entretiens. Le bémol est que vous risquez de tomber surtout sur des personnes qui cherchent également du travail. Mais on ne sait jamais
  • N’hésitez pas à rejoindre une association, cela vous permettra de rencontrer du monde et de vous faire des contacts professionnels. De plus la vie associative est très valorisée au Canada
  • Créez-vous un compte Linkedin, c’est l’outil de réseautage le plus utilisé en Amérique du nord
  • Et pour finir, sortez ! Visitez, découvrez. Ne restez pas cloitrés chez vous et allez vers les gens, vous verrez que les retours ne seront que positifs

Mais un réseau ne fait pas tout, et surtout ça prend du temps ! Donc en attendant voici d’autres conseils…

1. Oubliez votre CV Français

  • Si vous êtes en PVT, évitez de le mettre cela peut représenter un frein à l’entretien. Ce n’est pas un mensonge, et le recruteur n’est pas dupe car à la lecture du CV il se rendra vite compte que vous venez de France. Il vaut mieux vous expliquer de vive voix surtout si votre intention est de vous installer au Canada,
  • Aucune information personnelle ne doit figurer comme votre âge, votre photo, votre statut marital…
  • Ici on parle en compétences, vous devez mettre en avant ce que vous savez faire. Ce qui vous caractérise en tant que professionnel. Il s’agit de quelques lignes en début de CV, de plus vos expériences professionnelles sont placées avant votre formation,
  • Pour qu’on vous prenne au sérieux. Inscrivez un numéro de téléphone local, une adresse canadienne et votre courriel doit impérativement finir soit par .com ou .ca,
  • Adaptez le nom des postes que vous avez occupés car certaines appellations sont différentes,
  • Cherchez aussi un glossaire relatif à votre secteur d’activité, pour nommer et décrire correctement vos missions et compétences. Si vous êtes au Québec, allez faire un tour sur le site Emploi Québec. Vous y trouverez des fiches métiers et des idées de fourchettes de salaire,
  • À titre indicatif, donnez les équivalences canadiennes de vos diplômes et nivaux scolaires (n’hésitez pas à faire une petite visite ici),
  • En fin de CV, n’oubliez la mention « Références sur demande ». Car les recruteurs peuvent vous demander une recommandation ou les coordonnées de vos anciens employeurs,
  • Plus d’information pour monter son CV et une lettre de présentation cliquez ici.

2. Même si vous vivez au Québec, cultivez votre anglais !

  • Prenez des cours. Il existe des organismes proposant des cours d’anglais abordables, n’hésitez pas aussi à aller voir les petites annonces sur les campus,
  • Ce qui ce fait aussi ce sont les échanges, c’est à dire que vous apprenez le français à un anglophone qui à son tour vous aidera en anglais. Et en plus c’est gratuit !
  • Rejoignez une association où on utilise l’anglais,
  • Au Québec, fréquentez ou allez vous installer dans les quartiers anglophones. 

3. Candidatures spontanées, sites de recherches d’emploi et organismes

4. Équivalence de diplômes

Selon certains corps de métier des équivalences sont demandées. Mais ce n’est pas le cas pour la plupart des emplois. Pour le Québec consultez cette page.

5. L’attente

Vous ne trouvez pas du premier coup un travail dans votre branche ? Pas de panique et dégotez un petit job pour commencer. Il est très important de montrer aux recruteurs que vous êtes un bosseur et quelqu’un de déterminé. Il s’agit aussi de les rassurer, par exemple sur le fait que vous ayez un permis pour travailler au Canada surtout si vous n’avez jamais travaillé ailleurs qu’en France. Ici les petits jobs ne sont pas dévalorisants bien au contraire cela démontre votre motivation au travail mais aussi votre intention de vous intégrer.

Bonne chance à tous et n’hésitez pas à partager, ci-dessous, vos expériences 🙂

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